GENETIC MEMORY

Selon Rodolfo Llinás (I of the Vortex: From Neurons to Self, 2001), la mémoire génétique peut être définie comme « un souvenir présent à la naissance qui existe en l’absence d’expérience sensorielle et s’incorpore au génome pendant de longues périodes de temps ».

Le patrimoine architectural constitue une mémoire génétique et générationnelle des villes : il conserve l’empreinte et l’âme des personnalités qui l’ont façonné ou qui ont vécu entre ses murs. C’est le reflet d’histoires personnelles et il renvoie à notre mémoire collective. Comme l’ADN, la transmission d’un patrimoine historique constitue un lien générationnel entre individus. De plus, il ne peut y avoir de transmission brute sans une transformation effectuée par la génération qui devient la nouvelle dépositaire du patrimoine transmis. Ainsi, chaque monument, chaque rue ou chaque place d’une ville doit être compris comme les fils conducteurs du passage du temps, établissant la temporalité des individus au sein d’une même société.

« Mémoire génétique » a pour objectif de questionner notre interaction personnelle et collective avec l’espace urbain. Elle invite les spectateurs à réfléchir sur le processus de transmission, d’assimilation et de transformation du patrimoine architectural à travers les générations.

Projet de l’installation Mémoire génétique, vue frontale

L’œuvre est composée de trois structures en ligne et parallèles formées de fenêtres reliées entre elles par des cordes afin d’illustrer les liens générationnels. 3mX2,50mX40cm.

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